Différences entre les versions de « Enquête souffleurs - étape 5 »
(étape 5 à compléter ultérieurement) |
m (Ajout des derniers éléments de l'enquête) |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
La recherche étendue dans les registres, incluant les termes en italien (voire même | La recherche étendue dans les registres, notamment grâce au [http://recital2.univ-nantes.fr/dashboard/#/ dashboard] de la plateforme Recital (non utilisé dans notre enquête car expérimental et peu adapté à une initiation à la recherche) en incluant les termes en italien (voire même les graphies alternatives ou fautives comme "soufleur") nous permet alors d'établir progressivement une conclusion provisoire. | ||
Les souffleurs étaient bel et bien présents à la Comédie-Italienne, mais leur présence ne semble pas systématique. | Les souffleurs étaient bel et bien présents à la Comédie-Italienne, mais leur présence ne semble pas nécessairement systématique. Nous pouvons être certains qu'elle était particulièrement importante à certaines époques en particulier, comme entre 1727 et 1729, mais nous ne pouvons pas affirmer que ce n'était pas le cas durant d'autres périodes: leur présence était peut-être incluse dans les [[frais ordinaires]] ou peut-être étaient-ils uniquement référencés par leur nom propre et non leur profession. | ||
De nouveaux questionnements peuvent alors être à présent établis: | Quoi qu'il en soit, nous avons au moins appris que les souffleurs existaient à la Comédie-Italienne. | ||
- Pourquoi cette présence importante entre 1727 et 1729 ? | |||
De nouveaux questionnements peuvent alors être à présent établis, afin de servir de point de départ à de nouvelles enquêtes: | |||
- Pourquoi cette présence importante dans les registres entre 1727 et 1729 ? | |||
- Où étaient cachés les souffleurs lors des représentations ? | - Où étaient cachés les souffleurs lors des représentations ? | ||
De nouveaux types de documents peuvent alors apporter des réponses à ces nouvelles questions: la Correspondance de [[Mme de Graffigny]] (Tome X, lettres 1391-1569) évoque ainsi une représentation durant laquelle "il y a eu une si grande affluence de monde que les acteurs n'ont pas trouvé place pour jouer": le public "les a entouré et serré de si près que, pour ne pas tomber dans l'orchestre, les hommes sont descendus par le trou du souffleur". | |||
On apprend alors que les souffleurs étaient dissimulé dans un trou - lequel est par ailleurs visible sur certaines gravures, comme celle de Wille représentant l'[[Hôtel de Bourgogne]]: | |||
[[Fichier:Com_it_int.jpg|400px]] | |||
Il est désormais à vous de jouer et de résoudre intégralement vos propres enquêtes ! | |||
[[Enquêtes|Retour à la liste des enquêtes]] | |||
[[Accueil|Retour au menu principal]] |
Version du 4 juillet 2022 à 02:36
La recherche étendue dans les registres, notamment grâce au dashboard de la plateforme Recital (non utilisé dans notre enquête car expérimental et peu adapté à une initiation à la recherche) en incluant les termes en italien (voire même les graphies alternatives ou fautives comme "soufleur") nous permet alors d'établir progressivement une conclusion provisoire.
Les souffleurs étaient bel et bien présents à la Comédie-Italienne, mais leur présence ne semble pas nécessairement systématique. Nous pouvons être certains qu'elle était particulièrement importante à certaines époques en particulier, comme entre 1727 et 1729, mais nous ne pouvons pas affirmer que ce n'était pas le cas durant d'autres périodes: leur présence était peut-être incluse dans les frais ordinaires ou peut-être étaient-ils uniquement référencés par leur nom propre et non leur profession.
Quoi qu'il en soit, nous avons au moins appris que les souffleurs existaient à la Comédie-Italienne.
De nouveaux questionnements peuvent alors être à présent établis, afin de servir de point de départ à de nouvelles enquêtes: - Pourquoi cette présence importante dans les registres entre 1727 et 1729 ? - Où étaient cachés les souffleurs lors des représentations ?
De nouveaux types de documents peuvent alors apporter des réponses à ces nouvelles questions: la Correspondance de Mme de Graffigny (Tome X, lettres 1391-1569) évoque ainsi une représentation durant laquelle "il y a eu une si grande affluence de monde que les acteurs n'ont pas trouvé place pour jouer": le public "les a entouré et serré de si près que, pour ne pas tomber dans l'orchestre, les hommes sont descendus par le trou du souffleur".
On apprend alors que les souffleurs étaient dissimulé dans un trou - lequel est par ailleurs visible sur certaines gravures, comme celle de Wille représentant l'Hôtel de Bourgogne:
Il est désormais à vous de jouer et de résoudre intégralement vos propres enquêtes !